viernes, 28 de noviembre de 2008

The Last Lecture

The Last Lecture, Randy Pausch, New York, Hyperion Book, 2008.

Carnegie Mellon Professor Randy Pausch (Oct. 23, 1960 - July 25, 2008) gave his Last lecture at the university Sept. 18, 2007.

Ce que j'ai aimé :

1) son enthousiasme

"The brick walls are there to give us a chance to show how badly we want something" (p.52).

Transférer l'énergie dépensée pour se plaindre à la résolution du problème (p.138).
"When we are connected to others, we become better people" (p.176). C'est l'essence de ce que dit Parker Palmer (The Courage to Teach, 1998), mais Palmer,lui, insiste sur le fait que chaque être (il parle des profs en fait) doit avant tout retrouver la connection avec son soi véritable.
2) ses
réflexions sur l'enseignement
les objectifs seconds ou cachés ("head fake" p.39, 127), l'importance de l'acquisition des bases (p.36)
"Luck is indeed when preparation meets opportunity" (p.119).
son attitude face à l'erreur: "failure is often essential" (p.148).
Les résultats d'un enseignement ne sont pas toujours mesurables, ni même immédiats: "There is more than one way to measure profits and losses" (p.168). À voir avec l'analyse qualitative.
3) ses conseils
"When there's an elephant in the roon, introduce it" (p.16)
Ne pas oublier, chaque jour qui nous est donné, que nous sommes "ici et maintenant" : " it feels great to be alive, and to be here today, alive with you" (p.62). Ici un parallèle avec le cri de l'oiseau qui scande tout le roman Island (Huxley, 1962): "Here and now boys, here and nows".

4) la vidéo live de la conférence:
The last lecture

Ce que j'ai moins aimé:
Il avoue avoir été surnommé Saint Randy: ce type est tout simplement parfait (trop !). Mais en y regardant de plus près il y a un truc qui ne passe pas : ce sont les stéréotypes phallocrates (et oui). Enfant, il avait de grands rêves (p.19, Dream Big est d'ailleurs le titre du chap. 28) par exemple expérimenter la gravité zéro ou travailler chez Disney. Et il les a réalisés. Ceux de sa femme (p.101) sont nettement plus humbles: avoir un cheval, aller en France et surtout avoir des enfants. Quand il décrit sa femme (p.194) on ne peut s'empêcher de penser à Carol Gilligan (In a different Voice) et bien sûr à Simone : la mission de Jay est de s'occuper des autres, c'est une "caretaker". Intéressant aussi la façon dont il décrit ses deux fils puis sa fille (voir en particulier les adjectifs utilisés et le nombre de lignes).

Official Website
Video :subtítolos en español
La Ultima Lección: site en espagnol ici ( 1 chapitre téléchargeable)